QUAND LE SOLEIL PARAIT


 

Dans un écrin de brume

Pleure notre nature

Privée d’ensoleillement

Elle fait triste figure.

 

Inondés sont les champs

Jadis verdoyants

Sur lesquels, impassibles

Se posent des cormorans.

 

Les arbres squelettiques

Font aussi piètre moue,

Leurs racines s’accrochent

À la terre en gadoue.

 

Au loin dans les marais

Apparaissent par dizaines

Des groupes de cygnes blancs

Depuis quelques semaines.

 

Le soir la chouette ulule

À quelques encablures,

Dans un silence pesant

Elle cause à la nature.

 

Dans la nuit frissonnante

Un rêve se profile

Celui de voir briller

Dans le petit matin,

 

Un soleil rayonnant

D’une douceur exquise,

Libérant de ses chaines

La nature de l’emprise.

 

TDR©MHC

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