LE SOLDAT

 

Etendu sur le sol, les yeux plongés dans l’infini

Le soldat s’est couché au lit de l’éternité.

Son visage est si blême et  sa peau est si froide

Même le bruit des bombes et le chant des obus

Ne font point tressaillir son corps à moitié nu.

Ses bottines de cuir noir étendues sur le  sol        

S’ornent de coquelicots au jardin de l’oubli

Son souffle s’est arrêté et il est déjà loin

Il a passé le cap de la douce espérance

Et il s’est endormi le corps meurtri mais libre.

Désormais le combat a cessé pour le brave

Et tout autour de lui le silence se fait grave.

Le blond de ses cheveux reflète de mille feux

Sous le soleil ardent qui l’enveloppe peu à peu.

La guerre l’a emporté, lui l’enfant de la France

Qui a donné sa vie pour en faire un exemple.

La paume de ses mains est posée sur la terre

Témoignage sans doute de son attachement

A celle qui a rappelé ses soldats  sur le champ.

Champ de haine ou d’amour pour tous ces combattants.

Il s’appelait FIDELE, oui, c’était son prénom

Qu’il aura assumé jusqu’au bout sur le front.

C’était la grande Guerre, les années ont passé

A-t-on le droit pourtant d’ignorer cette époque

Où tous ces jeunes gens pour nous s’en sont allés.

Respect, Reconnaissance, voilà bien piètres mots

Pour ces hommes vaillants devenus des héros.

 

TDR®MHC



 

Commentaires

Articles les plus consultés