LE GOELAND

Sous une onde légère

Je me suis assoupie

Auprès de la rivière

Aux tendres coloris.

 

Sous le chant des oiseaux

La brise m’enveloppa,

Au clos de mes paupières

Un songe se dessina.

 

Voguèrent dans la lumière

Deux jolis voiliers blancs

Guidés par le soleil

Traversèrent l’océan.

 

Sur le pont de l’un d’eux

Je me suis reconnue,

Avec un goéland

Me suis entretenue.

 

 

Il évoquait la mer avec tant de passion

Que son si doux langage

Me donna le frisson

En son bec il tenait un joli coquillage.

 

Quand soudain la tempête

Menaçante se fit

Alors  le petit bateau

D’un coup fut englouti.

 

Délicatement alors se soulevèrent mes paupières

Et j’étais à nouveau auprès de la rivière,

Le goéland si beau s’était évaporé

Mais au creux de ma main, un coquillage doré.

 

TDR©MHC



 

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