ETREINTES PASSAGERES


L’espace d’un instant
Il a frôlé ma main
Je me suis éveillée
Je l’ai revu soudain.

Surgissant  des ténèbres
Il m’est réapparu
Les yeux emplis d’étoiles
Je l’avais reconnu.

Mon cœur se mit à battre
Quand il m’a contemplée
Douce fut son étreinte
Chauds furent ses baisers.

Dans un écrin d’amour
Nous nous sommes enlacés
Par cette nuit sans Lune
Nos corps se sont mêlés.

Sa bouche de velours
Sur ma peau s’est posée
À l’aube du désir
Je me suis fait porter.

 Quand au petit matin
Il avait disparu
Me laissant esseulée
Le corps à demi-nu.

J’aimerais par ma bouche
Lui crier « reviens-moi »
Grand serait mon bonheur
Lourd est mon désarroi.

J’espère son retour
Juste à la nuit tombée
Languissante sur ma couche
Je sais que j’attendrai.

Marie-Hélène





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