AMOURS CLANDESTINES


De ses doigts innocents il a touché sa main
La belle en un instant entendit un refrain
Un chant de vérité soudain cœur a touché
L’amour fit son œuvre elle doit l’avouer.

Il caressa sa peau si douce assurément
La courbe de ses hanches si délicatement
De frissons envahie la belle se soumit
Au charme de l’étranger alors elle s’alanguit.

Les draps de satin blanc
Pour toujours  se souviennent
De leurs corps enlacés
Dans cette chambre à Vienne.

De murmures en caresses
Tous deux ont voyagé
Au pays des délices
L’espace d’une nuit d’été.

Puis ils se sont quittés
Sur le quai d’une gare
Qui sait un jour peut-être
Pourront-ils se revoir.

Ainsi est le destin
Des amours passagères
La douce frénésie
Sentiments éphémères.

Ces doux secrets d’alcôve
Des amants clandestins
Se cachent quoiqu’il advienne
Dans les songes de demain.

Marie-Hélène Prévost-Coppa





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