AUBADE SAISONNIERE
J’aime quand le
vent d’automne
Fait frissonner
mes ailes
Quand au soleil
couchant
Mes espoirs s’éveillent.
J’aime quand mes
illusions
Tout à coup s’acheminent
Au plus profond
de mon être
Là où l’amour
culmine.
J’aime quand au
doux printemps
Je renais de mes
cendres
Sous les
caresses chaudes du soleil
Alors je puis m’étendre.
J’aime voguer
sur les flots
Emportée par les
vagues
Tendrement chavirée
Prisonnière des
madragues.
J’aime quand mon
cœur tremble
A l’idée de te
perdre
Toi horizon lointain
Dont j’envie la
superbe.
Chantez beau
rossignol
Sur l’arbre
ainsi perché
Prenez soin de
mes rêves
Car je les veux sacrés.
Marie-Hélène Prévost
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