LE CORPS EST UN TOMBEAU
Il
se pose en mon cœur
Une
vague de silences
Empreinte
indélébile
De
toutes mes errances.
Il
chante à mon oreille
Quelques
conciliabules
Même
un air de musique
Qui
se coince la bulle.
Il
pleure dans mon sang
Quelques
larmes de tristesse
Qui
coulent lentement
Aux
veines de richesse.
Il
glisse sur mon corps
Des
souvenirs de caresses
Messages
élogieux
D’amants
remplis d’ivresse.
Le
corps est un tombeau
Qui
renferme des trésors
Des
amours insensés
Imprégnés
de remords,
Qu'on peut jalousement
Offrir
tel un diamant
Aux
rêves et puis aux songes
Qui
font l’arme du temps.
Marie-Hélène PREVOST
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