LA MAL JUGEE
Elle
s’endort éreintée
Le
corps brisé meurtri,
Les
joues brulées de larmes
Elle
s’enfonce dans la nuit.
Elle
conserve en son ventre
Les
démons qui l’obsèdent
Et
qui voudraient sortir
Pour
cracher tant de haine.
Elle
s’endort éreintée
Le
cœur brisé meurtri
Blessée
par la tourmente
Elle
étouffe ses cris.
Pauvre
enfant de la rue
Baignée
d’incertitudes
Qu’en
est-il de ces jours
Où
elle connut l’amour ?
Jugée,
maudite
Elle
erre dans le néant
Abrutie
de douleurs
Jugée
par tous ces gens.
Alors
elle s’endort
Le
corps brisé meurtri
Les
joues brulées de larmes
Elle
fuit…
Marie PREVOST
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