SANS TOI MAMIE



Empreinte indélébile,
Elle a marqué ma  vie,
J’entends dans ma mémoire
Sa voix qui retentit.

Je ne t’ai pas perdue,
Tu vis toujours, Mamie.
Dans un coin de ma tête,
Même les jours de pluie.

Non je ne suis pas triste,
J’ai trop d’amour pour toi,
Toi Maman de mon Père,
Tu règnes au fond de moi.

J’ai appris tant de choses,
Chanté tes mélodies,
Mais quand tu te fâchais,
Je n’ai pas toujours compris.

Il est vrai que l’enfant,
Que je fus en ce temps,
N’était pas si facile,
Mais tu m’aimais tellement.

Dans un coin de ma tête,
Se rangent mes souvenirs,
Ils vibrent tels poèmes,
Jusqu’à n’en plus finir.

J’ai là, devant mes yeux,
Une photographie,
Je me souviens de toi,
Tu étais si jolie.

Ton parfum est ancré,
En moi et pour toujours,
Je t’aime trop Mamie,
Je te voue tant d’amour.

Blottie dans les nuages,
Je t’imagine encore,
Comme quand j’étais petite,
Avec tes cheveux d’or.

Tu étais bien trop jeune,
Pour t’envoler là-haut, 
Tu me manques tellement,
J’aimerais sentir ta peau.

Dans cette chambre vide,
Je pense à toi Mamie,
Mes baisers de velours,
S’envolent vers l’infini.

Il est vrai que jadis
 Ma colère fut grande,
Mais avec les années,
J’ai appris à comprendre.

J’ai pour consolation,
L’image de toi Mamie,
Toujours aussi jolie,
Et pour toute ma vie.


Marie Prevost









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